Job en Suisse : Il y a actuellement plus de 250’000 places de travail libres en Suisse. C’est 45% de plus qu’il y a deux ans. L’occasion d’entamer une nouvelle formation.

Vous êtes actuellement à la recherche d’un emploi ou peut-être songez-vous à changer de carrière ? Vous vous demandez si vous devriez vous lancer dans un apprentissage ou une formation ? Eh bien, c’est peut-être le moment idéal pour vous ! En effet, la Suisse connaît actuellement une abondance de postes vacants, comme jamais auparavant. Selon les données fournies par x28 AG, leader dans l’analyse du marché du travail, pas moins de 253 000 emplois étaient disponibles le 15 décembre dernier.

Le nombre de postes vacants a connu une augmentation spectaculaire d’environ 45,7% entre 2020 et 2022, une augmentation qui peut être attribuée aux conséquences de la pandémie. Entre 2021 et 2021, la hausse était tout de même notable, atteignant 7,9%.

Ces opportunités d’emploi proviennent principalement de 25 métiers, qui représentent plus d’un quart des postes vacants, soit environ 70 000 opportunités. Si vous souhaitez connaître les secteurs les plus recherchés en ce moment, les voici.

Source de l’article: 123Suisse

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Offres emploi en Suisse : L’étude publiée par l’agence d’intérim Manpower, indiquant que 100 000 postes seraient vacants en Suisse, suggère en effet une opportunité pour les travailleurs frontaliers. Les secteurs clés qui manquent de talents et qui prévoient de nombreux départs à la retraite pourraient être intéressés par l’embauche de travailleurs frontaliers pour combler ces postes vacants.

En Suisse, au cours des trois derniers mois de l’année dernière, le nombre de postes vacants a dépassé la barre des 100 000, ce qui est paradoxal compte tenu du faible taux de chômage de seulement 2,2 %. Cette situation découle également d’une augmentation de 20 à 30 % des demandes d’embauche par rapport à l’année précédente.

Plusieurs raisons expliquent cette pénurie de main-d’œuvre en Suisse

1- Les départs massifs à la retraite de la génération des “baby-boomers” : La génération des “baby-boomers” atteint l’âge de la retraite, ce qui entraîne un départ essentiel de travailleurs expérimentés du marché du travail.

2- Les réflexions post-crise sanitaire : La pandémie de COVID-19 a conduit de nombreux travailleurs à réévaluer leurs priorités et leurs attentes en matière de travail. Certains ont peut-être décidé de changer de carrière, de réduire leurs heures de travail ou de rechercher des emplois offrant une plus grande flexibilité.

3- La barrière linguistique : En Suisse, la diversité linguistique est présente, avec différentes langues parlées dans différentes régions du pays. Dans la partie suisse-allemande, la langue allemande peut représenter une barrière pour les travailleurs non germanophones, ce qui limite leur accès à certains emplois.

Ces facteurs combinés ont contribué à la pénurie de main-d’œuvre en Suisse, où de nombreux postes restent vacants malgré un faible taux de chômage. Pour faire face à cette situation, il est possible que des mesures soient prises pour attirer et former de nouveaux travailleurs, ainsi que pour faciliter l’intégration des travailleurs étrangers dans le marché du travail suisse.

Recrutement en cours

Le recrutement devient un enjeu majeur en Suisse pour cette année. Nous assistons à un renversement de situation où ce sont désormais les travailleurs qui choisissent leur entreprise, plutôt que l’inverse. Ce changement s’est accentué ces dernières années, en particulier depuis la crise sanitaire.

L’but en Suisse n’est pas de privilégier la quantité au détriment de la qualité. C’est pourquoi le recrutement sera probablement l’un des défis principaux pour les entreprises suisses en 2023. Dans le but de fidéliser les employés, cette année pourrait également être marquée par des négociations salariales.

Il s’agit donc d’un défi double pour les entreprises suisses. Cependant, cela pourrait également représenter une excellente opportunité pour les professionnels résidant en France, à proximité de la frontière suisse.

Une opportunité pour les frontaliers ?

D’ici à 2030, une étude de l’association ICT-Formation a révélé qu’il y aura une pénurie de 38 700 informaticiens en Suisse. En plus des secteurs de l’industrie et de l’ingénierie qui sont déjà sous tension, le domaine de la santé rencontre également des difficultés. Selon l’Observatoire Suisse de la Santé, il est devenu indispensable de recruter à l’étranger afin de combler les besoins en médecins spécialistes. Cela représente une opportunité pour les travailleurs frontaliers.

Il est essentiel de noter que, à compétences égales, un employé français coûtera moins cher à l’entreprise qu’un employé suisse. Cela constitue donc un argument solide pour l’embauche de travailleurs frontaliers, qui peut être largement exploité.

Source de l’article: 123Suisse

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