Salaire offre d'emploi en Suisse: Dévoiler dans quelle fourchette se trouve le salaire d’un emploi à pourvoir est bientôt obligatoire en Californie. Swisscom et d’autres entreprises s’y mettent gentiment.

Demander quel salaire est proposé lors de l’entretien d’embauche va bientôt faire partie du passé en Californie. L’État a adopté une nouvelle loi il y a quelques jours, rapportent plusieurs médias alémaniques, comme «Watson» et l’«Aargauer Zeitung», ce mercredi. À partir de l’année prochaine, les entreprises employant au moins quinze personnes seront tenues d’indiquer la fourchette de salaire correspondante directement dans leurs offres d’emploi.

Selon la chaîne de télévision CNBC, environ 200’000 entreprises sont concernées, dont Apple, Disney, Google et Meta. On parle aussi d’entreprises suisses qui font des affaires en Californie, comme Roche ou Logitech. Le but de cette loi, qui pourrait aussi être instaurée dans d’autres États américains, est de lutter contre la discrimination salariale, en particulier selon le sexe, l’âge et la couleur de peau.

La Suisse en retard

Offre emploi horlogerie Suisse: Dopés par des exportations affichant une vigueur record, les effectifs de l’industrie horlogère suisse ont renoué le mois dernier avec leur niveau du milieu des années 1970. Ils se sont établis à 60’823 postes, soit 5,8% de plus que douze mois plus tôt.

La barre des 60’000 collaborateurs n’avait été plus dépassée depuis près de 50 ans, a indiqué la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CP). La progression s’inscrit dans un contexte d’exportations horlogères attendues à un niveau record cette année, après un mois historique à plus de 2,4 milliards de francs suisses, soit un bond de 10,9% en comparaison annuelle.

L’augmentation ramène les effectifs de la branche à une ampleur plus connue depuis la crise du quartz. Cette dernière avait fait passer les effectifs de près de 90’000 à 30’000 entre 1970 et 1988, rappelle le communiqué. Le personnel a ainsi doublé depuis. Les chiffres ressortent du recensement annuel de la branche.

Dans la production

Afin de répondre à la forte demande, les entreprises horlogères ont concentré l’essentiel des engagements sur le personnel de la production. Les effectifs de celle-ci ont enregistré une progression de 9,3% (+3780 collaborateurs), confirmant son rôle de véritable indicateur de la santé du secteur.

Le personnel administratif apparaît, comme pour la période précédente, en recul de 463 unités (-3,1%) et celui de direction connait une légère croissance de 31 postes (+1,9%). La hausse des bénéficiaires d’une formation supérieure (+7,9%) ou d’un diplôme des métiers (+4,7%) continue, permettant au taux de personnel qualifié de rester supérieur à 70% des effectifs globaux.

Le nombre d’apprentis connaît quant à lui une diminution de 115 (-8,1%). La baisse trouve son explication dans la crise sanitaire rencontrée ces deux dernières années qui a péjoré l’ouverture et l’attribution des places d’apprentissage. La tendance devrait vraisemblablement s’inverser à l’avenir, estime la Convention patronale.

Emploi Rolex Suisse: D’après une source de la RTS, le groupe d’horlogerie envisage de créer 2’000 nouveaux postes et de débourser 1 milliard de francs en investissements. L’inauguration de cette nouvelle structure est prévue pour 2029.

La cité de Bulle, en Suisse, est en lice pour être le site d’un vaste projet industriel porté par Rolex. D’après des informations relayées par la RTS, le célèbre horloger genevois Rolex envisage de générer 2 000 postes et de consacrer un investissement d’un milliard de francs à Bulle, la deuxième plus grande ville du canton de Fribourg.

« Bulle est sur le point d’accueillir un projet d’envergure exceptionnelle avec l’emblématique marque Rolex », a déclaré lundi soir Olivier Curty, président du Conseil d’État fribourgeois, à Keystone-ATS. Il a ajouté qu’il s’agissait d’un engagement significatif en termes d’investissements et de création d’emplois, soulignant son rôle en tant que responsable de l’économie.

2 000 postes en perspective

Après s’être établie à Genève et Bienne, Rolex projette désormais de marquer sa présence à Bulle, capitale du district de la Gruyère et reconnue pour son dynamisme démographique. Selon la RTS, cette figure emblématique de l’horlogerie mondiale aurait sélectionné Bulle pour ériger un tout nouveau site de fabrication. Le projet inclut la création de 2 000 postes et un investissement de l’ordre d’un milliard de francs.

L’emplacement envisagé pour le nouveau site de Rolex se trouve dans la zone industrielle de Bulle, à proximité de l’autoroute A12. Selon les informations de la RTS, l’inauguration de cette implantation est prévue pour 2029. Cependant, l’approbation de la vente de deux terrains totalisant 100’000 m2, équivalant à 13 terrains de football, à Rolex doit encore être obtenue par le législatif communal.

Avant de pouvoir progresser, le projet doit passer par les étapes habituelles de validation, précise le média. L’attrait de Rolex pour Bulle et le canton de Fribourg proviendrait de leur position stratégique entre Berne et l’Arc lémanique, offrant un vaste vivier de professionnels qualifiés pour le recrutement.

À ce stade, Rolex, le groupe horloger genevois, choisit de ne pas commenter tant que l’accord n’est pas finalisé.

Rejoindre Rolex

Les montres Rolex sont reconnues mondialement comme étant des symboles d’excellence, de performance et de prestige. Au fil des années, Rolex a été à la pointe de nombreuses avancées notables dans le domaine horloger, notamment avec la création de l’Oyster en 1926, la première montre-bracelet étanche, et le système de remontage automatique Perpetual en 1931. Depuis ses débuts, la marque a enregistré plus de 500 brevets. À l’échelle mondiale, le Groupe Rolex emploie 14 000 personnes, dont 9 000 en Suisse. La firme conçoit et produit la majorité des composants de ses montres en Suisse, sur ses quatre sites. Elle gère toutes les étapes de production, de la fusion des alliages d’or à l’assemblage final, en passant par l’usinage et les finitions.

Rolex conçoit et soumet à des tests ses montres en Suisse, s’appuyant sur l’expertise et la dévotion de ses équipes. Ses quatre installations, situées entre Genève et Bienne, sont des fleurons de la technologie moderne, constituant une infrastructure industrielle inégalée.

Dans chacune de ces installations, Rolex s’engage à offrir à son personnel un environnement de travail optimal. Que ce soit au siège principal, qui se consacre aux activités administratives, à l’assemblage, au contrôle final, à la commercialisation et au service après-vente, ou aux sites de Chêne-Bourg, spécialisé dans le développement et la production de cadrans, la gemmologie et le sertissage, de Plan-les-Ouates axé sur la fabrication des boîtiers et des bracelets, ou encore de Bienne dédié à la production et à l’assemblage des mécanismes.