C’est bien connu, une formation continue certifiée représente le meilleur accélérateur de carrière. Il s’agit aussi du moyen le plus rapide d’accroître ses responsabilités et donc sa rémunération. Malheureusement, les salariés en Suisse ont souvent tendance à négliger cette voie. D’après un sondage réalisé par le cabinet de conseil Deloitte, 30% des travailleurs n’ont en effet suivi aucune formation au cours de l’année écoulée et plus de la moitié de ceux-ci ne voient pas l’intérêt de le faire.

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Être systématique

Pour ne passer à côté d’aucune opportunité, il faut être organisé. Nous vous conseillons de réaliser un tableau avec les entreprises pour lesquelles vous désirez postuler. Entrez tout d’abord le nom de cette dernière et quelques informations (type d’entreprise, intitulé du poste, etc.), ce qui vous permettra de savoir rapidement de quoi il s’agit si un recruteur vous contacte.

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En effet, les recruteurs cherchent souvent à vous pousser hors de votre zone de confort. A l’aide de questions surprenantes ou épineuses, ils veulent savoir comment vous réagissez « à chaud » pour tester votre résistance au stress, votre capacité d’adaptation ou votre créativité. Fournir des réponses logiques et réfléchies sera donc un véritable atout pour votre candidature. Voici quelques situations dans lesquelles vous pourriez vous retrouver et quelques conseils pour éviter de vous faire piéger.

Les interrogations à répétition

Souvent, l’entretien débute par une question ouverte comme “parlez-nous un peu de vous”. Nous vous conseillons de répondre de façon concise et précise. Mentionnez par exemple des qualités et expériences importantes pour le poste, afin de montrer votre esprit de synthèse. Une réponse courte montrera votre dynamisme et votre réactivité, alors qu’un long discours pourra jouer contre vous, en donnant une impression de dispersion.

Il peut arriver que les recruteurs insistent sur un point que vous avez soulevé. Avez-vous été trop peu précis ? N’avez-vous pas donné la réponse attendue ? Surtout, ne vous braquez pas, car on cherche peut-être uniquement à observer votre réaction face à une situation stressante. Essayez de reformuler vos dires calmement et ne vous éparpillez pas. Cette situation peut tout à fait devenir un avantage. Prenez le temps de structurer votre discours et profitez-en pour faire des liens supplémentaires avec les qualités requises pour la position que vous convoitez.

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Choisir son vocabulaire

Tout d’abord, pour qu’elle tape à l’œil des recruteurs, votre lettre doit être axée sur les éléments centraux de l’annonce. Une bonne stratégie est d’utiliser le même vocabulaire pour montrer que vous avez compris ce que l’entreprise recherche. N’ayez pas peur d’utiliser les mêmes mots! Il s’agit parfois de mots-clefs utilisés dans le domaine, qui démontreront que vous connaissez ce champ d’activité et les besoins des entreprises.

Dans le cas d’une candidature spontanée, n’hésitez pas à aller vous renseigner sur le site de l’entreprise pour prendre connaissance de ce vocabulaire et du style rédactionnel que l’on attend de vous. Les principales qualités que vous devez posséder pour mettre en œuvre cette stratégie doivent ressortir de votre lettre. Mais inutile d’utiliser 10 fois le même qualificatif ! Gardez à l’esprit que vous devez être concis (une page maximum) et vendez-vous en allant droit au but. De plus, pensez à sortir du lot en évitant des mots communs, choisissez des synonymes pour remplacer des qualificatifs utilisés fréquemment dans les postulations, tels que « dynamique » par exemple.

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L’emploi du temps des recruteurs

Tout d’abord, il n’est pas conseillé d’envoyer votre candidature le samedi, le dimanche ou le lundi. En effet, les e-mails s’accumulent durant le weekend et les recruteurs sont fréquemment surchargés en début de semaine. Le risque que votre postulation soit noyée sous les e-mails augmente considérablement. Par conséquent, privilégiez le mardi, le mercredi et le jeudi, votre candidature sera ainsi considérée avec plus d’attention.

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Choisir les bonnes personnes

Pour décrocher un entretien qui amènera à obtenir le poste en question, il est important que les référents choisis parlent positivement de vous, avec bienveillance, au niveau professionnel et personnel. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut renoncer.

Choisissez les supérieurs, actuels ou anciens, les plus appropriés ou un collègue avec qui vous avez étroitement collaboré.

Les étudiants sortant de leurs études peuvent demander à l’un de leurs professeurs ou un enseignant d’une branche particulière.

Deux à quatre personnes suffisent amplement.

Prévenir les référents

Il est obligatoire de prévenir les référents et de demander leur accord. Vous pouvez expliquer les exigences et les aptitudes demandées pour le poste en question. N’hésitez pas à leur envoyer votre CV ou l’annonce pour qu’ils en prennent connaissance, au cas où le service du personnel les appellerait.

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