Lors de précédentes enquêtes, on prédisait la disparition prochaine de certains métiers au profit de l’automatisation des opérations. Aujourd’hui, le constat est différent. De nouvelles compétences sont venues enrichir la formation initiale et permettent l’utilisation de ces nouvelles technologies.
Elles donnent ainsi naissance à de nouveaux métiers, comme le qualiticien en microtechnique et le domaine spécifique CNC du termineur en habillage horloger, en parallèle aux métiers traditionnels qui sont garants des savoir-faire propres à la branche horlogère et microtechnique.
La proportion de départs à la retraite d’ici les cinq prochaines années, mise en parallèle avec la pyramide des âges, montre que la situation reste sous contrôle pour les années à venir. La création de nouveaux postes de travail va quant à elle nécessiter un effort essentiel au niveau de la formation.
La précédente enquête, basée sur les projections de l’OFS, prédisait un potentiel manque de main d’œuvre, en particulier dans le domaine de la technique. Ces prévisions sont aujourd’hui devenues réalité. De plus, les entreprises formatrices peinent parfois à trouver d’apprentis pour combler leur offre de places d’apprentissage. Ce phénomène touche maintenant l’ensemble des métiers de la branche.
Le vrai défi aujourd’hui est donc d’attirer suffisamment de jeunes pour répondre aux besoins. La promotion des métiers techniques et de la formation duale dans son ensemble est une priorité majeure pour les entreprises.
De nombreux projets ont vu le jour ces dernières années avec pour but de démontrer l’attractivité et la diversité des métiers de la branche, mais également de la modernisation des conditions de travail. Ces efforts, couplés à d’autres mesures, devraient permettre de faire face à ces augmentations annoncées, pour autant que la branche poursuive ses efforts en matière de formation.