C’est en effet dans la catégorie Économie que la Confédération helvétique se distingue particulièrement, en confirmant sa 1ère place de l’année dernière. Le pays se classe 1er pour le revenu disponible et pour la croissance des salaires, et 2nd en ce qui concerne la confiance dans l’économie et  la stabilité politique. “En Suisse, les expatriés gagnent en moyenne 188,000 dollars par an”, note le rapport, et 56% d’entre eux ont pu se constituer une épargne à long terme contre une moyenne globale de 38%.

En se positionnant en 8ème position pour l’équilibre vie professionnelle/vie privée et 7ème dans la catégorie sécurité de l’emploi, la Suisse assure ainsi un environnement idéal pour s’épanouir d’un point de vue professionnel. Déjà l’année dernière, le rapport de l'”Expat Survey” remarquait que plus de quatre expatriés sur cinq considéraient leur emploi comme plus sécurisé en Suisse que dans leur pays d’origine. Il ajoutait : “Dans l’ensemble, plus de la moitié (53%) estiment que le pays est un bon endroit pour progresser dans sa carrière (par rapport à la moyenne mondiale de 41%). Il offre un bon équilibre vie/travail, dont 59% disent qu’il est meilleur qu’à la maison”.

Une qualité de vie au top

Dans la catégorie Expérience, qui évalue l’environnement social des expatriés dans leur pays d’accueil, la Suisse se classe en 17ème position avec des résultats contrastés en fonction des critères retenus. Le pays termine notamment 1er pour la qualité de vie, 4ème pour la sécurité et 5ème en ce qui concerne la santé. Cependant, les scores chutent de façon vertigineuse pour les catégories intégration et amitié. Dans ces deux domaines, la Suisse se classe 42ème, en queue de peloton.

l”année dernière, dans un rapport spécifique à la Suisse qui n’a pas été mis à jour cette année, l'”Expat Survey” notait que, parmi les expatriés, “seulement 35% ont trouvé qu’il était facile de nouer des amitiés dans le pays et 43% qu’il était simple de s’intégrer à la population et à la culture locale (par rapport à 61% des expatriés dans le monde)”.

Le constat n’est non plus tout rose dans la catégorie Famille. Si la Suisse excelle pour son système scolaire (5ème), elle tombe en bas du classement en ce qui concerne la vie sociale des familles expatriées (44ème) et le coût global de l’éducation des enfants (40ème). Ainsi, 75% des parents considèrent qu’il est plus coûteux d’avoir des enfants en Suisse que dans leur pays d’origine.

L’année dernière, le rapport sur la Suisse notait cependant que “les enfants bénéficient de leur éducation dans ce pays. Quatre familles expatriées sur cinq (80%) disent que la vie en Suisse est plus sûre pour leurs enfants et 74% pensent que la qualité de vie globale pour leur progéniture est meilleure. Enfin, 61% estiment que la santé et le bien-être de leurs enfants se sont améliorées en Suisse”.

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