«Cette nouvelle phase nous demande une capacité d’adaptation pour apprendre à vivre avec ce virus, un virus de plus», a-t-il dit. Surtout, il a appelé la population à (re)trouver le respect mutuel qui est indispensable à vivre en société.
«Cette nouvelle phase nous demande une bienfaisance sociale, il faudra être tolérant, arrondir les angles face à certains comportements de mécompréhension, face à des crispations. J’en appelle au respect de chacune et chacun d’entre nous, un respect que nous devons à l’autre», a-t-il exhorté, mentionnant notamment les personnes aujourd’hui inquiètes, vulnérables, qui vont continuer d’elles-mêmes à porter le masque, à se protéger.
Alain Berset, pour sa part, a résisté à vouloir boucler la boucle, même si la tentation semblait forte. «C’est la 71e fois que l’on communique sur le sujet du coronavirus après une séance du Conseil fédéral», a-t-il dit, alors que le premier cas positif détecté en Suisse date de presque deux ans jour pour jour.
«C’est encore trop tôt pour faire le bilan. En deux ans, on est passés par presque tous les états d’esprit: la crainte, le soulagement, l’espoir. Ce n’est pas fini, c’est une phase qui est arrivée à son terme et je suis optimiste pour les prochains temps», a-t-il dit.
À noter que la levée des obligations ne va pas automatiquement rimer avec la disparition de ces mesures. Comme les conseillers fédéraux l’ont rappelé, les cantons peuvent de leur côté décider que certaines des mesures doivent rester en place. Par exemple, certains peuvent maintenir l’obligation du certificat dans certains cas. De plus, les commerces peuvent choisir individuellement de continuer à obliger le port du masque.