Pour la première fois, la majorité des entreprises interrogées se positionne en tant que développeur de logiciels et/ou de fournisseur de technologie. La tendance de ces dernières années se poursuit également: de moins en moins d’entreprises s’identifient en tant qu’agence web, digitale et de publicité. Première hypothèse, les entreprises se positionnent différemment et travailler dans le secteur technologie n’est plus un tabou. Deuxième hypothèse, la participation des acteurs digitaux évolue ainsi que l’échantillon interrogé. Il est donc possible que davantage de firmes technologiques répondent à cette enquête. En lire plus

Signe des temps, plus de postes sont ouverts pour du personnel soignant et dans le domaine social en Suisse. On embauche également plus de facteurs et livreurs et de personnel pour le commerce de détail, mais aussi des artisans, entre autres. En lire plus

En matière de salaire, les informaticiens sont parmi les employés les mieux lotis dans les entreprises suisses. Un cadre inférieur occupant une fonction dans l’IT gagne plus de 130’000 francs par année, soit autant qu’un poste comparable dans la vente, indique une étude publiée par la Handelszeitung en collaboration avec l’entreprise allemande de conseil en recrutement Kienbaum. Basée sur les données de 58’162 employés dans plus de 400 entreprises suisses, l’étude «Salärstudie Spezialisten und Fachkräfte Schweiz» fournit la valeur médiane des salaires.

Les résulats montrent que les collaborateurs des prestataires de services IT gagnent environ 3% de plus que la moyenne nationale. C’est en deçà de cinq secteurs d’activité: banques, assurances, biotech, medtech et consulting. Le lieu de travail a une influence significative sur les salaires, notent les auteurs. Les régions de Zurich, Genève et Bâle offrent des rémunérations plus élevées qu’ailleurs. Pour un même poste, les différences régionales pour des spécialistes peuvent aller jusqu’à 16’000 francs par an.

Les responsables commerciaux en tête

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Selon le palmarès annuel publié par le magazine Times Higher Education, les deux écoles polytechniques fédérales sont parmi les meilleures établissements universitaires du monde dans le domaine informatique. L’EPFZ et l’EPFL sont respectivement 3ème et 20ème dans le domaine «computer science» de ce classement dominé par l’université d’Oxford (Royaume-Uni) suivie de celle de Stanford (USA).

L’EPFZ peut se targuer d’être mieux classée que le prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology), 4ème. Les non moins réputées universités de Cambridge (Royaume-Uni) et de Carnegie Mellon (USA) pointent aux 5ème et 6ème rangs. L’EPFZ est en outre le seul représentant européen du top 10 non situé au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. La deuxième institution européenne est l’université technique de Munich, qui pointe au 18ème rang. En lire plus

Nombre d’infirmières en Suisse ?

• 59’833 infirmières exercent en Suisse.
• 15,8 infirmières pour 1’000 habitants, un des taux les plus élevés avec la Belgique.
• La plupart du personnel infirmier est d’origine étrangère : français, québécois, portugais, espagnol, anglais, hollandais? et peu de suisses.Quelques chiffres à Genève :
  • Suisse = 29,5%
  • France = 60,2%
  • Europe et autres = 10,3%

Dans quels secteurs exercent-elles ? En lire plus

Les start-up européennes n’ont jamais bénéficié d’un volume de financements aussi élevé. 16,8 milliards d’euros ont en effet été investis dans les jeunes pousses d’Europe, soit une augmentation de 62% par rapport à l’année dernière, indique le dernier baromètre consacré aux start-up européennes du cabinet EY. Les start-up britanniques sont de loin les mieux loties, avec pour le dernier semestre un volume de financements de plus de 6 milliards. Suivent la France, l’Allemagne et la Suède. La Suisse pointe au 5ème rang, avec un volume de près de 600 millions d’euros.

La Suisse se classe à la 5ème place. Les start-up suisse ont menée avec succès 150 tours de tables, ces opérations atteignant ainsi en moyenne environ 3,95 millions d’euros contre 3,38 millions pour la même période l’année dernière. En lire plus

Pour en savoir plus

A l’aide du machine learning et du Big Data appliqués aux données d’un portail d’emplois en ligne suisse, des chercheurs ont pu étudier à large échelle la discrimination à l’embauche. Publiée dans la prestigieuse revue Nature, l’étude financée par le Fonds national suisse (FNS) est le fruit d’une collaboration entre Daniel Kopp et Michael Siegenthaler, économistes à l’institut KOF de l’EPFZ, et le politologue Dominik Hangartner.

Un échantillon bien plus large qu’avec les méthodes traditionnelles

Les chercheurs ont pu avoir accès aux données anonymisées de la plateforme web d’emploi Job-Room (gérée par le SECO), l’une des plus grandes de Suisse selon le communiqué du FNS. En moyenne, 170’000 profils de chercheurs d’emplois sont disponibles quotidiennement sur ce portail (soit 85% des personnes inscrites au chômage, lit-on dans l’article académique des chercheurs).

«La quantité de données à disposition nous a permis d’étudier les préférences des recruteuses et recruteurs par rapport à de nombreuses caractéristiques des candidats et pour différentes professions, là où les méthodes habituelles sont bien plus limitées», explique Daniel Kopp. Les méthodes employées dans des études passées, consistant à envoyer de faux CV, présentent en effet des limites selon les chercheurs. «La présentation de candidatures fictives implique une tromperie, augmente la charge de travail du personnel des ressources humaines et pourrait vraisemblablement interférer avec le résultat de candidatures réelles», souligne l’article scientifique. Autre faiblesse mentionnée: le fait de se concentrer sur un échantillon limité, soit un petit nombre d’emplois de premier échelon à un moment donné. En lire plus