Avoirs 2ème pilier: La caisse supplétive LPP détient actuellement des avoirs non réclamés d’une valeur d’environ 5,6 milliards de francs suisses. Bien que les bénéficiaires de ces fonds soient identifiés par l’institution, leur adresse n’est pas toujours disponible. Cependant, il est important de noter que ces fonds ne sont pas oubliés ou perdus pour autant.

À la fin de l’année dernière, parmi les 1,4 million de comptes de libre passage gérés par la caisse supplétive LPP, environ 62% d’entre eux étaient enregistrés sans adresse. Cette situation représente un montant de 5,6 milliards de francs suisses, ce qui équivaut à environ 34% de l’ensemble des capitaux administrés par cette caisse, qui s’élèvent à 16,2 milliards de francs suisses.

Il est important de souligner que l’absence d’adresse ne signifie pas que les comptes sont abandonnés, comme l’explique Séverine Jagmetti, porte-parole de la Fondation institution supplétive LPP. Dans la plupart des cas, les propriétaires des fonds sont finalement retrouvés. En effet, la fondation dispose généralement du numéro d’assurance sociale, du nom et de la date de naissance des propriétaires des comptes. Seule l’adresse fait défaut ou n’est plus à jour.

Pour retrouver ces fonds et en profiter, une recherche est possible afin de les placer auprès d’une Fondation en attendant leur retraite. Cette démarche est indispensable pour pouvoir bénéficier de leurs avoirs et ne pas les perdre.

Lorsqu’une personne quitte un emploi et ne trouve pas immédiatement un autre, les fonds de son 2e pilier peuvent être transférés sur un compte de libre passage auprès de la Fondation institution supplétive LPP, au plus tôt six mois après la fin du contrat de travail.

Il y a environ sept ans, la caisse supplétive LPP gérait des avoirs “oubliés” d’une valeur de 3,2 milliards de francs suisses. Aujourd’hui, cette somme a augmenté de 2,4 milliards de francs suisses. Selon Séverine Jagmetti, porte-parole de la fondation, cette augmentation est constante et proportionnelle à celle observée pour les comptes de libre passage.

Quant aux raisons expliquant pourquoi il y a de plus en plus de comptes sans adresse, la porte-parole ne peut avancer que des hypothèses. Cela pourrait être lié à la relative nouveauté du 2e pilier (mis en place en 1985), à la mobilité des travailleurs ou à la pratique de contrats de courte durée. La fondation ne dispose pas de données précises à ce sujet.

Il est également important de noter que les montants de ces comptes sans contact sont relativement modestes, selon Séverine Jagmetti. Environ trois quarts des comptes contiennent un capital inférieur à 5000 francs suisses.

Source de l’article: 123Suisse

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