Léa HARFI, Author at 123Suisse ©

La Suisse a les transports publics les plus chers du monde

Les faits parlent d'eux-mêmes. D'après une comparaison effectuée par le site "Compare The Market" portant sur 99 pays, il ressort que la Suisse occupe la première place en termes de prix élevés pour un trajet simple dans les transports publics, avec une moyenne de 3,55 fr. pour les pendulaires utilisant le RER, le tram ou le bus. De plus, le prix moyen d'une carte mensuelle pour quelques zones s'élève à 78,90 fr., ce qui la classe à la cinquième place. Les Pays-Bas occupent la deuxième place (3,25 fr. pour un trajet simple et 78,20 fr. pour une carte mensuelle), tandis que l'Australie se positionne troisième (2,60 fr. pour un trajet simple et 95,60 fr. pour une carte mensuelle).

Les villes également très chères

Parmi les dix villes les plus chères au monde en termes de prix des tickets de transports publics, quatre se situent en Suisse. En tête de liste se trouve Zurich, où un ticket à usage unique coûte en moyenne 4,35 fr. Lausanne occupe la cinquième place avec un prix moyen de 3,65 fr. pour un ticket, tandis que Berne se classe sixième avec un tarif moyen de 3,60 fr. Bâle arrive en huitième position avec un prix moyen de 3,55 fr. Les autres villes du top 10 sont situées aux Pays-Bas, en Angleterre et en Islande.

Un coût de la vie élevé

Selon le porte-parole Reto Hügli de l'Alliance SwissPass, les prix plus élevés des transports publics en Suisse s'expliquent par le coût de la vie élevé dans le pays. De plus, les transports publics suisses jouissent d'une réputation enviable en termes de qualité à l'échelle mondiale. En 1982, la Suisse a été le premier pays à mettre en place un horaire cadencé complet, et aujourd'hui, l'offre de transports publics est très étendue. Les transports publics font partie intégrante du service public en Suisse, permettant d'accéder à presque tous les endroits du pays. L'utilisation populaire et le succès des transports publics se reflètent également dans les chiffres, avec plus de trois millions d'abonnements demi-tarif et près de 437 000 abonnements généraux en circulation actuellement.

Sans demi-tarif, c’est cher

Florence Brenzikofer, conseillère nationale et présidente de la Communauté d'intérêts pour les transports publics, estime que les prix des transports publics devraient être revus à la baisse. Selon elle, l'utilisation des transports en commun est devenue beaucoup plus coûteuse que le trafic motorisé. Elle souligne que, sans l'abonnement demi-tarif, les tarifs des transports publics sont excessivement élevés, rendant difficile l'accès à certains usagers qui ne peuvent presque pas se le permettre.

Bien que de nouvelles offres pour les jeunes, comme l'AG-Night, aient été mises en place, Florence Brenzikofer considère que cela ne suffit pas. Elle préconise plutôt d'accélérer la mise en place d'un nouveau système de billetterie simple et économique, tel que Myride, afin de rendre les transports publics plus accessibles à un plus grand nombre de personnes.

Les chercheurs quittent la Suisse

Près de la moitié de ces post-doctorants ont quitté la Suisse, tandis que la moitié de ceux qui ont bénéficié d’une bourse de mobilité pour étudier à l’étranger sont revenus dans le pays. Il est généralement considéré que quitter le milieu académique est une décision irrévocable, mais il est intéressant de noter que 40% des personnes employées en dehors des établissements d’enseignement supérieur occupent des postes dans des secteurs où la recherche et le développement jouent un rôle prépondérant. Ces résultats ont été révélés par l’étude récente de l’OFS.

Le post-doctorat est une étape qui survient après l’obtention d’un doctorat au sein d’une institution d’enseignement supérieur. Pendant cette période, la personne concernée acquiert une expérience de recherche supplémentaire, ce qui constitue la première étape de sa carrière académique. Grâce à l’utilisation de données provenant de la statistique du personnel des hautes écoles et du Fonds National Suisse (FNS), cette étude fournit des informations à la fois globales et détaillées sur l’entrée dans le post-doctorat, le nombre de post-doctorants et leur trajectoire professionnelle ultérieure, offrant ainsi une perspective inédite.

Près de 2800 personnes ont commencé un post-doctorat en 2015

En 2015, environ 2 800 individus ont commencé un post-doctorat. Parmi eux, près de 86% ont entrepris cette étape dans une haute école suisse, tandis que 5% l’ont fait dans une institution de recherche en Suisse avec le soutien financier du Fonds National Suisse (FNS), et environ 10% ont poursuivi leur post-doctorat à l’étranger grâce à une bourse de mobilité du FNS. En ce qui concerne les domaines d’étude, environ 57% des nouveaux post-doctorants étaient actifs dans les sciences exactes et naturelles, ainsi que les sciences techniques, tandis que les sciences économiques et sociales représentaient 15% des participants. De plus, 55% des personnes engagées possédaient un doctorat obtenu dans une haute école étrangère. Cette proportion était plus élevée dans les sciences exactes et naturelles (65%) ainsi que les sciences techniques (61%), mais elle diminuait à 41% dans le domaine des sciences humaines et sociales.

14% sont toujours dans un post-doctorat 6 ans plus tard

Après une période de six ans depuis le début du post-doctorat, 27% des individus, soit environ 700 personnes, sont maintenant employés dans les hautes écoles suisses ou bénéficient d’une bourse de mobilité du Fonds National Suisse (FNS). Parmi eux, 14% sont encore engagés dans un post-doctorat, 2% ont atteint le poste de professeur dans une haute école suisse, et 11% occupent d’autres positions au sein d’une haute école suisse. Parmi ces 700 personnes, environ un tiers (32%) travaillent à temps partiel, c’est-à-dire moins de 80%, et 27% d’entre elles ont un contrat à durée indéterminée, ce qui représente 7% de l’ensemble des personnes ayant commencé un post-doctorat en 2015.

La moitié des post-doctorants n’est plus en Suisse six ans après

Environ la moitié (44%) des post-doctorants qui ont entamé leur post-doctorat en Suisse ne se trouvent plus en Suisse six ans plus tard. Ce pourcentage est plus élevé pour les post-doctorants dans les domaines des sciences exactes et naturelles (56%) ainsi que des sciences techniques (48%). Pour les post-doctorants de nationalité étrangère, le taux de départ de la Suisse varie de 46% à 62% selon le groupe de pays, tandis que seulement 7% des post-doctorants de nationalité suisse quittent le pays.

Parmi les chercheurs qui ont commencé leur post-doctorat à l’étranger grâce à une bourse de mobilité du Fonds National Suisse (FNS), 48% sont revenus en Suisse.

Orientation Recherche et Développement

Généralement, lorsqu’on quitte le milieu académique, il est difficile d’y retourner. Cependant, parmi ceux qui ont choisi de le quitter, 40% ont réussi à trouver un emploi dans un secteur qui accorde une grande importance à la Recherche et au Développement (R&D). Ce pourcentage augmente à 51% pour les post-doctorants spécialisés dans les Sciences exactes et naturelles, et atteint 47% pour ceux dans le domaine des Sciences techniques. Dans le secteur de la Santé et de l’administration publique, respectivement 56% des personnes issues des Sciences humaines et sociales et 37% des personnes issues du domaine de la Médecine et de la pharmacie ont réussi à trouver un emploi.

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70% des Suisses ne veulent pas de voiture électrique

Selon un sondage réalisé par bonus.ch, plus de 70% des Suisses n’ont pas l’intention d’acheter une voiture électrique cette année. Cependant, 22% envisagent de le faire, tandis que 7% des personnes interrogées en possèdent déjà une. Ces chiffres ont connu peu de changements depuis 2021, comme le souligne le comparateur.

Bien que le nombre de personnes possédant un véhicule électrique augmente, passant de 3,2% en 2021 à 5,5% en 2022 et 7,1% en 2023, la proportion de Suisses qui n’ont pas l’intention d’en acheter est restée supérieure à 70%.

La hausse des prix et l’impact environnemental

Le manque d’enthousiasme à l’égard des voitures électriques ne devrait pas diminuer, car le comparateur rappelle que le Conseil fédéral a décidé de supprimer l’exonération d’impôt pour ces véhicules. Ainsi, à partir de 2024, ils seront soumis à l’impôt ordinaire de 4%. De plus, les subventions directes à l’achat de voitures rechargeables sont progressivement supprimées dans les cantons. Près d’un quart des personnes interrogées identifient le prix d’achat comme le principal inconvénient des voitures électriques, selon bonus.ch.

En outre, 25% des personnes interrogées citent l’impact environnemental des batteries comme le principal désavantage des voitures électriques. Les autres points négatifs soulignés sont le manque de stations de recharge (20%) et l’autonomie limitée (19%).

Il convient de noter que ce sont les résidents romands qui témoignent de l’intérêt le plus marqué pour les voitures électriques. En effet, 7,9% d’entre eux en possèdent déjà une, et 23,5% expriment leur intention d’en acheter une. En revanche, les Suisses alémaniques semblent être les plus réticents, avec près de 76% d’entre eux ne prévoyant pas d’acquérir un tel véhicule. Il est également essentiel de souligner que la part des véhicules électriques continue d’augmenter en Suisse. Cette année, 17,7% des nouvelles immatriculations étaient des voitures entièrement électriques, contre 13,2% l’année dernière.

Un village Suisse fait payer les selfies

Depuis 2022, le village suisse d'Iseltwald, abritant seulement 400 habitants, connaît une forte affluence de touristes asiatiques, et la raison en est surprenante : Netflix ! En effet, une scène romantique d'une série sud-coréenne à succès diffusée sur la plateforme a été tournée dans ce charmant village. Afin de gérer cet afflux massif de visiteurs, des mesures ont été prises, notamment l'introduction de frais pour les selfies.

1'000 touristes par habitant

Le rapport touristes/habitant est devenu un véritable défi pour Iseltwald. Selon Titia Weiland, responsable de l'office de tourisme du village, les chiffres ont connu une explosion significative. Bien qu'il soit difficile de déterminer le nombre de fans parmi les visiteurs, elle estime qu'il y a environ 1'000 visiteurs pour chaque résident local.

Elle met en évidence que "presque tous les habitants d'Iseltwald sont heureux d'accueillir de nombreux touristes", mais elle reconnaît que "c'est un peu trop". L'été dernier, jusqu'à 20 autocars arrivaient chaque jour, ce qui entraînait des problèmes de circulation et parfois même l'obstruction de l'accès au village. Les habitants se plaignent également du fait que les fans de CLOY se contentent de prendre une photo sur la jetée avant de repartir, provoquant le chaos sans vraiment apporter beaucoup d'argent à la communauté.

La mise en place des "frais de selfie"

Selon Sonja Hornung, gérante de l'hôtel Strand qui offre une vue sur la jetée, c'est un problème lorsque des centaines voire des milliers de personnes se rendent à la jetée uniquement pour prendre une photo, et que moins de 10 % d'entre elles viennent pour consommer quelque chose.

Pour faire face à cette situation, la municipalité a annoncé le mois dernier des restrictions d'accès et a installé un tourniquet à l'embarcadère. Désormais, afin de passer, les visiteurs doivent payer des "frais de selfie" s'élevant à cinq francs suisses.

Selon Sonja Hornung, dont le restaurant offre un jeton pour utiliser le tourniquet, ces nouvelles mesures ont fait une différence. Elle estime que la situation s'est beaucoup améliorée par rapport à l'année précédente, qui était qualifiée de terrible.

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