Le marché de l’ emploi en Suisse (emploi frontalier et résident) est, d’une manière générale et depuis longtemps, très bien desservi grâce à une économie reconnue comme l’une des plus prospères et développée au monde.

Cette dernière est dépendante de plusieurs facteurs, et notamment :

• du cours de l’euro et du franc suisse
• des exportations
• de la situation économique de l’Union Européenne

L’indicateur de l’emploi du KOF est en progression. En effet, les opportunités d’emploi sont positives, les entreprises ont annoncé d’augmenter leurs effectifs au cours des trois prochains mois qui sont plus nombreuses que celles qui ont annoncé la réduction. Avec la crise du COVID, l’indicateur avait subi une baisse mais les perspectives du marché du travail suisse sont améliorées et l’indicateur a rattrapé une grande partie de cette baisse.

Globalement :

• Les entreprises du secteur des assurances ont détecté d’augmenter leurs effectifs.
• Les entreprises pour les autres services, la construction et le commerce de gros sont également positifs.
• Concernant le secteur manufacturier, il y a plus d’entreprises qui souhaitent augmenter leurs effectifs que d’entreprises envisagent de réduire.
• Malgré un indicateur de l’emploi très faible dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, les établissements s’attendent à une amélioration dans les mois à venir.

La situation du marché du travail s’améliore progressivement en Suisse. En effet, le taux de chômage a diminué passant de 3.3% le mois dernier à 3.1%.

Selon les relevés du Secrétariat d’État à l’économie (SECO), 142’966 personnes étaient inscrites au chômage, soit 13’032 de moins que le mois correspondant de l’année précédente.

La SECO a dénombré 50’101 postes vacants et 246’227 demandeurs d’emploi inscrits (7’700 de moins qu’il y a deux mois et 15’000 de plus que l’année dernière).

Le PIB de la Suisse devrait progresser de 2,7% cette année, pour ensuite connaître une haute de 3,9% l’an prochain.

Les économies romande et suisse ont toutes les deux près de trois quarts de tertiaire, un quart de secondaire et un pourcent de primaire.

L’économie romande représente environ un quart de l’économie nationale. Cette situation est toujours contrastée selon les secteurs d’activités.